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Encore une réussite de la part du réalisateur Tim Burton, qui nous fait voyager dans un monde fantastique, avec toujours beaucoup d’imagination, tant pour les personnages que pour le scénario. On retrouve évidement une atmosphère un peu étrange et décalée de la réalité, une de ses signatures qu’on observe aussi dans Edouard aux mains d’argent, Alice au pays des merveilles, l’étrange noël de Mr Jack, etc., mais un peu moins car il y avait plus de scène de combat ou tout simplement d’action : à part quand il est avec son père, il n’y a pas de scène «plate»
Miss Pérégrine et les enfants particuliers tient le spectateur en suspens mais pas en tension, on devine bien quelque fois les faits qui vont se dérouler (au début notamment dans la maison de son grand père ou avant que Jack, joué par Asa Butterfield, n’arrive en Ecosse) mais on est souvent surpris et on se laisse rapidement prendre par l’histoire-celle de Jacob qui découvre à la mort de son grand-père l’existence d’un institut pour enfants particuliers et dirigé par Miss Pérégrine(Eva Green)-il n’y a pas de longueur c’est assez rythmé, avec beaucoup d’action(même la scène d’ouverture !). Comme dans beaucoup de Burton il y a dans chaque scène beaucoup de détails qui ont leur importance, et chaque plan est tourné «proprement» : la caméra ne bouge pas, les travellings sont biens faits, et bien sûr on n’a rien à reprocher au cadrage.
Le scénario était brillamment mené, même si en soit c’est un jeune homme qui, avec l’aide des enfants particuliers, va sauver ses amis et son grand père de créatures égoïstes et impitoyables, un combat « gentils-méchants » (avec entre autre une histoire d’amour bien sûr). Malgré tout ce déjà-vu au cinéma, on parvient encore à être agréablement étonné. Les effets spéciaux sont réussis et crédibles, le public entre dans la seconde guerre mondiale avec un visuel spectaculaire (la boucle temporelle, la fête foraine à Londres…). Des images qui restent en tête.
A voir, bien que ce ne soit pas le meilleur Burton ou même un film inoubliable, c’est toujours un plaisir d’entrer dans un monde aussi fantastique que lui !
Alice LECUIT 2°13