Ça

Publié par les élèves du lycée Baudelaire sur 21 Novembre 2017, 22:43pm

Le 15 septembre 1986, on voit apparaître la première adaptation cinématographique du roman ça de Stephen King par Tommy Walace.

Andrès Muschietti, scénariste et réalisateur argentin décide d’en faire encore une version, qui reçoit un accueil formidable. Andrès Muschietti a déjà attiré notre attention avec son premier film d’horreur Mama qui connaît un succès phénoménal . Ça va-t-il être aussi fabuleux ?

Bienvenue à Derry, une petite ville dans Le Maine où sept enfants se sont regroupés au sein du « club des ratés ». Depuis toujours, Derry est en proie à une créature maléfique qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir d’enfants: le clown Grippe-Sou, merveilleusement joué par Bill Skarsgård.

Ça ne nous laissera pas le temps de souffler. Dès la première scène, on comprend que l’objectif est de vous scotcher à votre siège vous laissant perdu entre terreur et interrogations. Chaque scène est attendue et utile. Ce film a une véritable histoire, il ne se perd pas dans le principe simple de « faire peur », habituel dans le cinéma américain. Dans chaque scène, on reconnaît la volonté du réalisateur de donner de la vie aux décors et aux personnages. Ce qui frappe certains, c’est la ressemblance entre l’adaptation et le roman original, ce qui est normal pour une reprise. Il faut avouer que nous sommes en face d’un long-métrage qui tente de conserver le succès du roman original. Quant au clown Grippe-Sou, interprété par le merveilleux Bill Skarsgård, c'est une réussite : les maquillages et son regard pénétrant font de lui LE personnage marquant du film.

J’ai trouvé beaucoup de charme à cette interprétation, car en effet l’histoire est très captivante. Nous sommes coincés dans la peur et le questionnement tout au long du film. La façon de filmer est également exceptionnelle, et tout les acteurs font d’une prestance et d’un jeu formidable et passionnant. Ce qui nous renvoie une compassion très intense, notamment pour Bill, l’acteur principal qui a perdu son petit frère Gorgie enlevé par Gripp-Sou le clown. C’est avant tout la tension intense et le réalisme affolant qui fait de ce film une œuvre à part entière. Mais là-où Ça m’a vraiment convaincu, c’est dans la façon d’aborder le caractère et l’histoire personnelle de chacun des personnages phares. On se retrouve à remettre nos propres sentiments en question, et à se demander si Gripp-Sou est en réalité le plus affreux des personnages... J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce film, à la fois psychologique, effrayant et sentimental, qui ne nous laissera probablement pas sans suite...

On comprend mieux pourquoi Ça et ses 35 millions de dollars explose en Amérique et s’étale sur le monde entier, en laissant derrière lui des personnes satisfaites avec des hauts le cœur en sortant des salles noires. La raison est simple, le long métrage est l’un des meilleurs dans sa catégorie d’horreur. Alors merci Andrès Muschietti pour cette œuvre que de nombreux, dont moi, ont beaucoup apprécié!

Alice Dubost

Au revoir là-haut

Carbone

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