Paris la blanche est un film réalisé par Lidia Leber Terki qui a notamment été présenté dans le cadre du festival des 5 continents de Ferney-Voltaire. On y retrouve Tassadit Mandi ou encore Zahir Bouzerar.
On nous raconte l'histoire de Rekia, qui est âgée de 70 ans. Elle part de l'Algérie pour retrouver son mari, Nour, qui est parti depuis plus de 48 ans travailler en France, à Paris. Au début du film, on voit que cette dame fait tout son possible pour retrouver son mari une fois qu'elle est en France. Plusieurs personnes qu'elle rencontrera dans la banlieue de cette grande ville l'aideront dans cette quête difficile.
Tout d'abord, au niveau du scénario, il n'y a rien à rajouter. Tout est parfait. L'histoire est touchante, n'est pas difficile à comprendre mais nous donne cependant assez de détails. De plus, il s'agit d'une intrigue qui traite aussi des problèmes qu'a pu avoir l'Algérie avec la France, ce qu'on ne retrouve pas forcément dans beaucoup de films.
Tout au long du film, notre attention est principalement concentrée sur le personnage de Rekia. On suit l'évolution de son objectif petit à petit. Cela pourrait déplaire à certains que la caméra soit essentiellement sur un seul personnage, mais c'est ce qui laisse place, pendant le film, à une principale question: va-t-elle réussir à retrouver l'homme qu'elle recherche ?
On peut conclure que ce film est très beau, avec les images mais surtout grâce au scénario, qui n'a pas de mal à nous passionner. C'est un film à aller voir.
Romain L.