Tim Burton nous amène au 19ème siècle à Londres dans la tragique histoire du barbier Benjamin Barker, condamné à tort par un juge corrompu qui désire sa femme. De retour après 15 ans d'exil sous le nom de Sweeny Todd, le barbier crie vengeance : il ne retrouve ni sa femme ni sa fille.
Mrs Lovett, qui tient une échoppe de tourtes à la viande et qui est l'actuel propriétaire de l'ancien salon de Todd situé juste au dessus, lui apprend que sa femme s'est suicidée en avalant du poison et que sa fille est détenue chez le juge. Ne supportant pas cette nouvelle, il décide de rouvrir son salon et d'y attirer le juge et son complice, le bailli Bamford.
Alors qu'il essaye de se faire une réputation dans le milieu, il accuse Adolfo Pirelli, le barbier le plus connu et réputé de la ville de charlanterie. Todd lui lance alors un défi : celui de faire le plus beau et le plus doux rasage le plus rapidement possible. Il met en guise de gage ses précieuses lames en argent ciselé. Adolfo perd le pari et Bamford, qui supervisait la manche, promet à Todd de le conseiller au juge.
Pendant qu'il attend que le juge vienne lui rendre visite, Adolfo, accompagné du petit Toby (il assisteAdolfo dans sa tâche) lui passe le bonjour en indiquant qu'il connaît la véritable identité de Todd et que, s'il ne lui verse pas la moitié de ses revenus, il le dénoncerait à Bamford. Sans plus tarder, Todd lui coupe la gorge.
Mrs Lovett, amoureuse du dangereux barbier, propose de l'aider à se débarasser du corps : la viande est chère, et ses tourtes en manquent cruellement. Il se met alors en place des mesures radicales : les clients du barbier finissent dans la tourte en attendant le juge.
J'ai beaucoup aimé ce film, bien qu'il soit très sanglant (déconseillé au moins de 18 ans) et le fait qu'il soit musical le rend assez vivant par rapport au thème du film, qui est vengeance et mort. Le sang n'est pas très rouge (il tire vers le orange), ce qui rend le film moins réel encore. L'ambiance tout au long du film est sombre, il n'y a que très peu de luminosité, ce qui nous plonge un peu plus dans le désespoir du héros. C'est un film à voir, pour les amateurs d'ambiances négatives et morbides.
Diane Ceccon
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