Ready Player One
Steven Spielberg, un des plus grands réalisateurs du cinéma hollywoodien, qui a réalisé des chefs d’œuvres tels que : E.T. l’extraterrestre, Les Dents de la mer, la trilogie Indiana Jones… Il revient ici avec un film tourné vers les jeux vidéo remplie de références diverses et variées.
En 2045, le monde est rempli d’injustice. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par un homme appelé James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques (Easter Egg) qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. Cette annonce provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde où il ressentira de la peur, de la joie, de l’amour…
Le film est une bombe !
Avec un scénario cohérent et très dynamique, nous sommes directement plongés dans cette réalité parallèle aux côtés du personnage principal. Les jeux de lumières et les couleurs nous font ressentir l’environnement dans lequel les personnages sont. Le montage et les effets spéciaux absolument époustouflants nous donnent l’envie d’être dans ce monde virtuel. Les prises de vue réelles sont bien rythmées grâce aux plans de caméra efficaces et aux environnements, aux décors, aux costumes…. Le film sait gérer un panel impressionnant d’émotions tel que la peur, la joie, la panique… et je vais finir par le meilleur point selon moi : les références ! Ce chef d’œuvre en est rempli tout du long. Il y a des références à toute la « pop culture » : il y a des références à des jeux vidéo (Mortal Combat, Overwatch, Atari…), à des comics (Le Joker, la Batmobile…), à des animés (GUNDAM UNICORN, le Géant de Fer…), à la musique ("Take On Me" d'A-Ha, le costume de Michael Jackson dans « Thriller »…) et bien sûr à toutes sortes de films dont ceux de Spielberg lui-même (La DeLorean de retour vers le futur, King Kong, Le T-Rex de Jurassic Parc, Alien, The Shining…) !
Pour finir, je dirais que ce film est un véritable chef œuvre du septième art qui deviendra culte au fil du temps.
Gabriel Berthaud