Saltburn

Publié par les élèves du lycée Baudelaire sur 7 Mars 2024, 20:41pm

Une œuvre complète, quelque peu glauque et obscure mais absolument enivrante. Un film aux personnages déstabilisants et à l’ambiance hypnotisante. Ce film, porté par les talents de Barry Keoghan et Jacob Elordi, nous plonge dans une histoire intrigante et complexe. Mais au-delà de sa simple narration, Saltburn offre une réflexion sur la société actuelle, teintée d’une critique ironiqe des classes sociales privilégiées.

A première vue, on assiste à la naissance d’une amitié entre deux antagonistes que tout oppose : Oliver, un boursier venu à Oxford, et Felix un aristocrate provenant d’une riche dynastie britannique. L’histoire se déroulera finalement à Saltburn dans la propriété de Félix où l’on découvre le monde dans lequel il a toujours grandi : l’aristocratie extravagante. On y découvre des personnages étranges, exubérants, mystiques. Emerald Fennell nous plonge dans un climat mystique, une intrigue qui déstabilise quant à la suite que prendra cette histoire. On y découvre la face cachée de certains personnages qui mêle perversion et obsession.

Que l'on soit réceptif ou non à l'aspect psychologique de ce film, on ne peut qu'admirer certaines scènes magnifiques, par l'utilisation de certain jeu de lumière, ou des plans séquences, sans parler de Barry Keoghan qui crève l'écran sans avoir besoin d'en faire trop. Le film est visuellement époustouflant, avec des plans magnifiques et une utilisation habile de la lumière et de la couleur. Dans l’ensemble, Saltburn est un film bien réalisé qui offre une expérience visuelle immersive. La cinématographie est magnifique, la mise en scène est habile et les acteurs sont convaincants.

BUROT-CORTI Noémie

Dune, deuxième partie

Une Vie de James Hawes

Commenter cet article