Une Vie de James Hawes

Publié par les élèves du lycée Baudelaire sur 7 Mars 2024, 20:43pm

Tournage du film Une vie dans la gare de Prague

Une vie, un film de James Hawes sur la fabuleuse histoire vraie du célèbre Nicholas Winton.

Parfois, il faut attendre avant d'être totalement touché par un film et son histoire, soit parce qu'il surprend de façon tardive, soit comme c'est le cas de notre film Une vie, présenté ici, parce qu'il est d'une construction un peu plus complexe que ce que l’on avait imaginé. Une vie n'est pas un film long, au contraire, c'est un film qui prend du temps pour se construire, parce qu'il décrit avant tout, un personnage, un homme ordinaire qui décide de faire face à une situation beaucoup moins ordinaire, qui va par la suite influer sur le cours de l'histoire et le destin de centaines d'enfants.

Cet homme, c’est Nicholas Winton, courtier britannique qui en 1938, décide de rejoindre un ami à Prague pour venir en aide à des réfugiés tchécoslovaques, qui ont fui la région des Sudettes, annexée par Hitler. Sur place , il découvre des familles, juives pour la plupart, déjà endeuillées. Mais il découvre surtout des enfants terrorisés, des enfants qui savent encore sourire. Convaincu par l'incroyable dévouement des femmes et hommes déjà présents pour aider les réfugiés, Winton décide de tenter de sauver ces vies d'enfants, en organisant leur départ en train vers l'Angleterre où sa mère déjà, prévoit l'accueil dans des familles.

A cet instan, le métrage est toujours hésitant. Après une très émouvante scène d'introduction mettant en avant un Nicholas Winton âgé, hanté par le souvenir des enfants qu'il n'a pas pu sauver. Le film semble encombrée par de nombreux allers retours entre ces années de guerre et des scènes de 1988 qui interrogent sur leurs nécessité. Les scènes de Prague ou de Londres de 1939, deviennent un peu répétitives, jusqu'à que les allemands envahissent la Tchécoslovaquie et renforcent l'urgence de l'évacuation pour sauver ces enfants. Cette urgence forme enfin une scène d’action tant attendu.

Pour finir, je tien à noter que certes quelques scène se révèle être trop répétitives, le suspense qui se créer tout au long du film, de part les évènement, les images, les dialogues, l’intrigue, sont des éléments révélateur de frissons assuré tout au long du film. Et puis enfin, vient cet instant, cette "explosion", vingt dernières minutes d'une incroyable intensité, qui rappellent que nous devrons toujours continuer à honorer la mémoire de ces hommes de ces femmes justes ou non, ces humains si précieux dont l'incroyable grandeur d'âme doit toujours servir d'exemple.

Affiche du film Une vie.

Image tiré de la scène finale.

Image du vrai Nicholas Winton portant un enfant.

Une critique de Nathan.T

Saltburn

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