Ma mère m’a emmené un jeudi soir des vacances au « Rabelais » voir le film « Dans la maison ». Je n’y suis pas allé avec une envie folle envie mais, dés le début, j’ai eu une bonne surprise qui a persisté pendant l’heure et demie du film. Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.
Un prof de français, en corrigeant une série de copies médiocres, en trouve une qui l’interpelle par son style et sa façon inhabituelle de décrire les choses. Le prof encourage l’élève à continuer d’écrire, mais se rend compte que l’histoire racontée correspond aux événements vécus par celui-ci dans la maison d’un de ses camarades.
Le casting est superbe : Lucchini est au sommet de son art dans le rôle du prof de français blasé par l’enseignement, qui y reprend goût peu à peu. Mais cela va aussi le mener vers des événements qui vont peu à peu échapper à son contrôle… L’élève (Ernst Umhauer), qui incarne l’écrivain que le prof n’a jamais pu devenir, et sa femme (Kristine Scott Thomas), responsable d’une galerie d’art contemporain, sont eux aussi très crédibles.
Tout comme le prof, irrésistiblement attiré par les «à suivre» à la fin de chaque rédaction, le spectateur lui-même perd le contrôle pour son plus grand plaisir. Je n’ai pas souvenir d’une musique très présente, je ne m’en rappelle même pas du tout, mais cela ne manque pas particulièrement au film. Je recommande ce film, j’ai passé un très bon moment.
Lucas Morel
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