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Blog des élèves de cinéma du lycée Baudelaire de Cran-Gevrier


Invisible Man, un film qui mérite de la visibilité

Publié par les élèves du lycée Baudelaire sur 3 Mars 2020, 15:55pm

Réalisateur : Leigh Whannell

Acteurs : Elizabeth Moss, Oliver jackson-Cohen, Aldis Hodge

Date de sortie : 2020

Durée : 2H05

Genre : SF, Horreur

 

Invisible Man nous raconte comment Cecilia Kass (Elizabeth Moss), une femme ordinaire étant en couple avec Adrian Griffin (Oliver jackson-Cohen), un riche scientifique de génie spécialisé dans  l’optique. Un jour, elle fuit de chez Adrian où elle était prisonnière et part se cacher chez des mais avec l’aide sa sœur. Passé un temps, Cecilia apprends que son ancien petit-ami s’et suicidé. Mais certains événements que Cecilia est la seule à remarquer la font douter : Adrian est-il vraiment mort ? Ne serait-il pas devenu invisible pour la tourmenter ?

 

Avant toute critique, il est bon de rappeler que le réalisateur, Leigh Whannell, est un habitué du domaine horrifique. Il a en effet été auteur, acteur et réalisateur de nombreux films du genre, notamment sur les saga Saw et Insidious, considérées aujourd’hui come des monument de l’horreur. Il a aussi réalisé Upgrade, un film d’action SF. Le réalisateur savait donc ce qu’il  faisait en livrant une nouvelle version de l’œuvre d’H.G Wells.  Ensuite, le film est produit par BlumHouse, eux aussi des habitués de la peur.

 

Ensuite, parlons du scénario. Contrairement à beaucoup de film d’horreur., ici les personnages sont étoffés, ont des personnalités marquées et très différentes. Notamment Cecilia, joué par Elizabeth Moss, qui est particulièrement impressionnante. On arrive as à savoir, du moins avant un bon quart de film, si le personnage délire à cause du traumatisme que lui à laissé Adrian où si elle est réellement persécutée. L’explication de l’invisibilité est plutôt bien trouvée, elle change des moyens précédents. ET oui, car c’est là un des point fort du film : Il réussi à donner une version originale d’une œuvre aussi vu et revue que l’homme invisible.  Le film est aussi féministe, avec un antagoniste invisible symbolisant le traumatise que peuvent subir les femmes après une relation avec un pervers sadique et narcissique comme Adrian Griffin (Dont le nom fait référence au personnage original). De plus, dès le début Adrian est présenté comme une menace pour le personnage principal, il est du début à la fin la menace à craindre, puis à combattre.

 

Ensuite, la réalisation. L’ambiance sonore et la bande originale sont très anxiogènes, avec ses coupes soudaines pour nous perdre et nous surprendre mieux quand il se passera effectivement quelque chose, quand elle n’est pas très discrète pour ajouter à l’angoisse et le stresse du personnage ou assourdissante. Cette musique est accompagnée d’un cadrage qui alterne entre plusieurs types de plans. Des plans plutôt resserrés sur les personnages, et qui les enferment dans l’image. Mais aussi et surtout des plans très malin, très ouvert. Comme la menace est invisible, le plan large lui permet de surgir n’importe où, le regard ne sait jamais où regarder ni d’où viendra l’attaque. Cette ouverture du cadre et l’ambiance sonore/musicale rendent l’ensemble du film angoissant à souhait.

 

En conclusion, un film d’horreur plus qu’appréciable, avec de bonnes idées tant sur le scénario que pour la mise en scène, qui vont toute les deux dans le même sens et qui restent logique l’une par rapport à l’autre, ce qui donne un film angoissant et cohérent, qui ne manquera pas de vous faire vous questionner sur le chemin du retour : Suis-je réellement seul ici…

 

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