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Blog des élèves de cinéma du lycée Baudelaire de Cran-Gevrier


Midsommar (2019) 

Publié par les élèves du lycée Baudelaire sur 20 Mai 2022, 23:36pm

Catégories : #Epouvante-horreur

Midsommar - FilmFisher

Le 31 juillet 2019, le second long métrage du réalisateur américain Ari Aster, Midsommar sort en salle. Comme avec son précédent film, Hérédité, le réalisateur nous montre encore un film d’horreur psychologique avec une ambiance collant au thème.   

L’intrigue du film commence par un drame, la famille de Dani (Florence Pugh), le personnage principal, est touchée par une lourde tragédie. Christian (Jack Reynor), son petit ami décide donc, pour lui changer les idées, de l’emmener avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu qu’une fois tous les 90 ans et qui se déroule dans un petit village éloigné de Suède dont est d’origine un de ses amis, Pelle (Vilhelm Blomgren). Cependant, ce voyage qui commençait comme des vacances insouciantes entre amis dans un joli paysage montagneux où le Soleil ne se couche que très peu prend très vite une tournure de véritable cauchemar.

On est très vite plongé dans une communauté sectaire, entretenant une relation très forte avec la nature. Dès l’arrivée de Dani et des autres dans le village, on découvre des habitants étant tous ou presque habillés de la même façon, totalement de blanc et coiffés d’une couronne de fleurs parfois et les accueillant à bras ouverts, le sourire aux lèvres et leur proposant un verre de thé aux plantes. A première vue, ce paysage et ses habitants paraissent trop parfaits et l’on peut tout de suite discerner que quelque chose ne va pas.

Tout au long du film, l’atmosphère est pesante voire gênante, la plupart des scènes sont très longues avec beaucoup de blancs dans les dialogues qui ne sont que très peu souvent voire pas du tout accompagnés d’une bande son. Il en est de même pour d’autre moment dans le film, lors de rituels par exemple, où l’on voit une nouvelle fois des plans à rallonge, nous montrant presque chaque détail du moment. Alors que la plupart du temps ces détails peuvent être vus comme des points négatifs, ils sont ici un des éléments phares dans le charme du film.

J’ai trouvé intéressant la façon dont ce film était construit. La plupart du temps, quand on pense horreur, on pense nuit ou du moins brouillard, orage, maison hantée, etc. Pourtant, dans Midsommar, on est dans un paysage dans lequel la nuit n’existe presque pas, où il fait toujours grand beau et où l’on est entouré d’une nature fleurit et accueillante. J’ai donc trouvé très intéressant la manière dont Ari Aster a changé ce paysage initialement « onirique » en un paysage de cauchemar avec les scènes très dérangeantes des différents rituels qui sont montrés comme complètement normaux aux yeux de la communauté.

Luna Guillaume 1ère5

 

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